Première mondiale à Toulouse : greffe de rein par voie vaginale à l'aide d'un robot
Une nouvelle technique opératoire de prélèvement et de greffe de rein par voie vaginale réalisée par robot va améliorer les suites postopératoires des patients. Cette première mondiale a été réalisée au CHU de Toulouse.
L'extraction rénale puis la transplantation ont été réalisées le 9 juillet dernier sur deux soeurs, précise le CHU. Valérie Perez, 44 ans, a donné son rein à sa soeur Béatrice, 43 ans. «Les deux soeurs se portent bien aujourd'hui», a déclaré le chirurgien urologue responsable de la transplantation, Frederico Sallusto. Il a réalisé l'opération avec le Dr Nicolas Doumerc, expert en chirurgie urologique robot-assistée. La donneuse a pu regagner son domicile le second jour et la receveuse au bout de quatre, un des avantages de cette intervention faite avec un robot Da Vinci.
Pour les hommes une petite incision au-dessus du pubis
L'hôpital rappelle que des médecins indiens avaient publié en mars dernier une étude sur «huit patientes ayant bénéficié d'une technique innovante d'introduction du greffon, par voie vaginale, mais par coelioscopie traditionnelle», c'est-à-dire que la suite de l'opération s'était déroulée en faisant une incision au niveau abdominal.
VIDEO. Toulouse: une greffe rénale réalisée par un robot
Le CHU précise aussi qu'à ce jour, une centaine de personnes en Inde et aux États-Unis ont bénéficié d'une transplantation rénale - par donneur vivant ou non - au moyen d'un robot chirurgical. En France, le robot chirurgical a été utilisé pour la première fois en 2001 à l'hôpital Mondor à Créteil, puis au CHU de Tours en 2013 pour ce type d'opération. Les Dr Doumerc et Sallusto ont combiné les deux: dans un premier temps, ils ont réalisé «le 13 mai dernier, une première transplantation rénale robot-assistée avec introduction du greffon par voie vaginale au CHU de Toulouse. C'était déjà une première mondiale», suivie d'une deuxième le 9 juillet, selon l'hôpital.
Le Dr Sallusto a précisé que pour l'homme, on pratique évidemment autrement avec une petite incision au-dessus du pubis pour implanter un rein avec un robot. «Cette avancée majeure, c'est un rêve que j'ai depuis trois ans», s'est exclamé par téléphone le chirurgien de 49 ans qui a réalisé à ce jour plus de 600 implantations. Il dirige le département de la transplantation rénale du CHU de Toulouse depuis 2005.
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